#TheEmpireCity

TW : Alcoolisme

Horace venait de sortir d’une réunion de bien quatre heures qui signait la fin de sa journée. Sauf que la réunion en question avait été un véritable calvaire. Lui qui habituellement accompagnait son travail d’un petit verre de whisky… Là dans la salle de réunion et avec les autres membres du parti, les bénévoles et responsables hauts placés… Seule l’eau était tolérée. Sauf qu’Horace était un alcoolique notoire, enfin, ça c’était un secret. Que même sa femme ne connaissait pas. Et cela depuis la disparition de son cher fils, Sullivan.

Sauf que quatre heures sans boire une goute d’alcool.. C’était extrêmement dur pour notre politicien chéri de l’Amérique. A peine sorti de son bureau, ses mains se mirent à trembler. Il les cacha dans ses poches de pantalon et se mit à marcher sans but dans les rues de New York. Il fallait qu’il boit quelque chose avant de rentrer chez lui. Sa femme ne pouvait pas le voir ainsi, en crise de manque.. Elle ne comprendrait pas. Personne ne pouvait le comprendre après tout. Même pas ses enfants. Qui devaient le mépriser. C’était tant mieux. Il n’était pas un modèle de sainteté, il le savait au fond de lui.

Il laissa ses jambes le porter dans l’Upper East Side sans trop regarder ou il allait, pour finalement s’arrêter devant un bar. Il ne semblait pas très uppé mais pas trop fréquenté aussi. Parfait, ça serait parfait. Alors il entra, s’asseyant à une table au fond, ou il avait une bonne vue sur le bar. Commandant un whisky sans glace. Plongeant ses lèvres dedans avec satisfaction. Sentir le whisky sur ses lèvres suffisait à calmer ses nerfs et ses mains commencèrent elles aussi à arrêter de trembler. Il soupira d’aise et de décontraction. Ca faisait du bien.

Il resta la tranquillement, buvant son nectar des Dieux sans un mot. Observant attentivement les alentours. Pour finir par voir une jeune femme entrer. Tiens ? Elle lui disait quelque chose. C’est alors qu’il l’a reconnu, entre mille. Il ne pouvait se tromper, mais que faisait-elle là ? Cela faisait une éternité qu’il ne l’avait plus vu… Alors une fois qu’elle fut assise et servit, il prit son verre dans une main, se leva et se dirigea vers elle, arrivant dans son dos, pour lui parler.

« C.J ? C’est bien toi ? »