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[b][u]WARNINGS[/u] [i]∙[/i] dépression + suicide par médication + trouble d'anxiété généralisé + prise de médicament quotidienne + relation conflictuelle avec la fratrie.[/b]
[i][b]1 ∙[/b][/i] Née à Washington en septembre 2001, tu as vu le jour dans une famille dont tu es la cadette, dernière de trois enfants. Le reste de ta fratrie comptant un minimum de six ans de plus que toi.
[i][b]2 ∙[/b][/i] Enfant difficile, pleurs qui ne cessent jamais. Tu dois constamment être dans les bras d'un adulte, sinon ce sont des cris, des pleurs, des gémissements. Les nuits, elles sont longues et pénibles avec toi. Tu grandis et pourtant, les pleurs, les moments d'irritabilité, les protestations pour ne pas aller à l'école, ne pas aller chez le docteur, ne pas aller rencontrer les nouveaux voisins ne diminue pas. La fatigue s'invite dans le foyer déjà fragilisé par les problèmes financiers, les heures supplémentaires effectuées par papa et les divers conflits dans le couple.
[i][b]3 ∙[/b][/i] Tu n'es qu'une gamine quand ton père vous quitte. Trop de pression, trop de fatigue, trop de problème. Sa <tw>dépression</tw>, ils te l'avaient toujours caché, personne n'en avait jamais parlé devant toi alors que tous étaient au courant. Le choc fut encore plus grand quand ton père passa à l'acte, étant retrouvé par ton frère sur le plancher de la salle de bain, <tw>surdose de médication</tw>
[i][b]4 ∙[/b][/i] Coupable, tout est de ta faute. Ton frère te met tout sur le dos. Disant que si tu n'avais pas été un bébé aussi difficile, une enfant capricieuse, si tu n'avais pas eu sans cesse besoin qu'on s'occupe de toi, qu'on t'aide à gérer chaque petit moment du quotidien, ton père ne serait pas arrivé au bout du rouleau. Tu es responsable de son état. Ton frère t'en veut, il se montre si insistant sur le fait qu'il doit y avoir un coupable qu'il finit par entraîner ta soeur dans ses pensées vengeresses. Même toi, tu finis par y croire. Ta mère, trop accablée par le chagrin ne voit rien.
[i][b]5 ∙[/b][/i] Tante qui habite à New-York qui vient vous rendre visite régulièrement. Elle tente d'aider sa soeur à vivre son deuil, aider les enfants à reprendre le cours de leur vie. Et c'est toi qui devient sa mission principale. Psychiatre de métier, elle te cerne rapidement. Expliquant à ta mère que tu as besoin d'aide, du professionnel de la santé. Celle-ci n'ayant pas les moyens de t'offrir ce service, ta mère et ta tante prenne la décision que tu iras vivre avec cette dernière pendant quelques années.
[i][b]6 ∙[/b][/i] Pensionnat que tu intègre à ton arrivée à New-York à l'âge de 11 ans. Ta tante t'envoie voir un professionnel et le diagnostic finit par tomber <tw>trouble d'anxiété généralisé</tw>, ton sentiment de soucis excessif pour chaque situation du quotidien, tes malaises physiques engendrés par ce sentiment, ta fatigue, ton irritabilité, tout s'explique.
[i][b]7 ∙[/b][/i] Visite hebdomadaire auprès d'une travailleuse sociale, <tw>prise de médication quotidienne</tw>, tu apprends à te connaître et surtout à t'apprecier telle que tu es. Très peu de contact avec ta fratrie. Bien que ta soeur a essayé de reprendre contact quelques fois dans les dernières années Tu téléphones de temps en temps à ta mère. Même si tu l'apprécie, tu n'es plus aussi proche d'elle que tu l'as été.
[i][b]8 ∙[/b][/i] Tu as trouve un refuge dans le cinéma. Depuis de nombreuses années, tu te passionnes pour cet art et c'est pourquoi tu as décidé d'intégrer l'universitéde New-York. Tu en es d'ailleurs a ta 3e année d'études, tu habites toujours avec ta tante dont tu es très proche.
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[b][u]PASSIONNÉE[/u] [i]∙[/i][/b] quand tu aimes quelque chose, que cela vient piquer ta curiosité et tes intérêts, tu ne démords pas [i]—[/i] [b][u]IRRITABLE[/u] [i]∙[/i][/b] tu deviens chigneuse, boudeuse, de mauvaise humeur quand les choses ne se passent pas comme tu les avais prévu [i]—[/i] [b][u]ORGANISÉE[/u] [i]∙[/i][/b] très peu de place pour l'inconnu dans ton quotidien, tu tiens ton agenda à jour constamment [i]—[/i] [b][u]SOUCIEUSE[/u] [i]∙[/i][/b] tu te soucies autant pour chaque petit détail dans tout ce que tu entreprends mais tu te soucies aussi du regard des autres sur toi[i]—[/i] [b][u]BAVARDE[/u] [i]∙[/i][/b] on dit que tu parles beaucoup mais quand tu es mal à l'aise, c'est encore pire. tu ne sais plus t'arrêter, tu dois absolument combler les silences [i]—[/i] [b][u]SOLAIRE[/u] [i]∙[/i][/b] tu ne le sais pas mais tu rayonnes, ce sourire que tu abordes, ce rire qui traverse rapidement tes lèvres te permettent de sortir du lot