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TW : Alcoolisme / Violence physique / Violence verbale / Sang / Blessures

Aujourd’hui était un jour important pour Horace. Aujourd’hui avait lieu un meeting politique de son parti pour rencontrer les électeurs qui avaient votés pour lui mais aussi pour rencontrer de futurs nouveaux électeurs. En effet, Horace était député et voulait à terme être élu sénateur et pourquoi pas viser jusqu’aux élections présidentielles ? Oui, c’était son ambition. Enfin, cela restait assez secret, il n’en avait parlé qu’à sa femme pour les présidentielles. Car c’est sur et certain que le reste de sa famille, ses enfants par extention ne le soutiendrait pas le moins du monde. Et il devait encore se faire à l’idée que si il devenait président, sa vie serait étudiée à la loupe et que forcément… L’histoire de Sullivan referait surface… Il fallait encore qu’il l’accepte. Il se rendait bien compte que cette histoire de disparition le travaillait et l’avait bel et bien traumatisé quelque peu. Vu qu’il était devenu alcoolique pour palier à ses angoisses et que personne, pas même sa femme n’était au courant de ça. Il devrait sûrement aller consulter un spécialiste, un psychiatre ou un psychologue pour parler de tout ça et de sa situation conflictuelle avec ses enfants. Pas qu’il ne voulait pas arranger les choses, mais il ne savait simplement pas comment faire. Il avait son égo et… Maxwell, qui était le chien galeux de la famille pour lui, avait un égo tout aussi lourd et pesant.

Cette après-midi, il avait enfilé dans son bureau un nouveau costume trois pièces bleu roi, c’était son petit plaisir les costumes, il s’en offrait pour la moindre occasion importante. Il noua sa cravate avec application, un nœud windsor, avec application et lissa le tissu de sa veste. Buvant un dernier verre de whisky avant de partir avec son chauffeur vers le lieu du meeting. Une fois arrivé, il prit une grande inspiration. Il fallait qu’il tienne quatre heures sans boire d’alcool. Il pouvait le faire. Alors il sorti de sa voiture, un sourire de façade sur le visage, pour plaire bien évidemment car sourire n’était pas son genre habituellement. Il salua la foule, et monta sur l’estrade, puis le meeting commença. Il resta concentré pendant tout son discours, ainsi que répondre aux journalistes. Puis il descendit de l’estrade et serra la main des électeurs, répondant à leurs questions et ce genre de choses.

Jusqu’à ce qu’il s’approche, confiant, sans garde du corps, jusqu’à un groupe agglutiné dans un coin. Et là, ce fut le drame. Le groupe en entier, constitué d’une dizaine de personne se mirent à lui jeter des projectiles à la gueule. Cela allait de la pierre de pavé délogée du sol, à des bouteilles en verre, voir des tessons de bouteilles. Des « Connard », ou « A bas Pearson » se firent entendre. Il savait qu’il n’était pas aimé de tous, mais lui qui contrôlait son image en toute circonstance ne comprenait pas. Et puis aussi… Comment des gens avec des bouteilles en verre et des tessons pouvaient être entré sur le lieu du meeting en passant la sécurité sans être inquiété ?

Résultat, Horace tomba au sol, tête la première contre le pavé pour se protéger. Sauf qu’il senti la douleur irradier dans son crâne et dans sa main gauche. En plus des multitudes de pierres lourdes qu’il se reçu sur le dos. Rouvrant enfin les yeux, quand il ne senti plus rien lui tomber dessus, il releva la tête. Sa sécurité était intervenue et la secrétaire d’Horace, une certaine Cerise, s’avança vers lui pour l’aider à se relever. Il grimaça quand sa main gauche serra celle de Cerise pour se relever.

« Oh mais Monsieur, vous êtes blessé. J’appelle une ambulance.. »
« Pas besoin, je… »

Sauf qu’à ce moment là, il vit sa main, elle saignée, sans doute un tesson de bouteille l’avait égratigné. Et il posa la main à sa tête, il saignait aussi du crâne et par contre ça ça faisait un mal de chien… Doucement, il se senti chanceler. Alors on lui apporta une chaise pour qu’il s’assoit en attendant les secours. C’est là qu’il se dit qu’il avait absolument besoin d’un verre. L’angoisse montait en lui. L’angoisse de ne rien pouvoir contrôler. Ses mains se mirent à trembler alors. Les gens alentours penseraient que c’est du au stress de l’attaque, mais lui savait, c’était l’alcoolisme qui parlait. Il avait besoin de ce verre, et vite.