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[b][u]WARNINGS[/u] [i]∙[/i] prison + dépression + gang + mort + paranormal + drogues.[/b]
[i][b]1 ∙[/b][/i] Gaïa vit le jour au sein d'une lignée marquée par les blessures et les histoires, ses parents étant à la fois profondément épris l'un de l'autre et impliqués dans des entreprises peu légales. Les richesses s'accumulaient aussi rapidement que les difficultés. Sa mère, qui avait longtemps tenu un bar, et son père, un hacker de renom, partageaient une passion si ardente qu'ils en avaient fondé un gang à l'influence croissante. La nouvelle de la grossesse de sa mère, suite à de multiples tentatives, fut accueillie comme un véritable miracle. Les futurs parents, épanouis, envisageaient avec espoir de cimenter leur amour par la création d'une famille. Leur destin bascula tragiquement alors que Gaïa n'était qu'un fœtus de cinq mois : son père fut condamné à une peine perpétuelle au pénitencier de Rikers Island. Sa mère, dévastée, se vit contrainte d'abandonner tout ce qu'elle avait pour rester au plus près de son époux à New York.
[i][b]2 ∙[/b][/i] Dans l'ombre de sa mère, une femme désormais hantée par ses démons intérieurs et incapable de surmonter la perte de son conjoint, Gaïa grandit. Les incompréhensions et les conflits se succédaient et elle assistait, impuissante, à la lente autodestruction de sa mère. Malgré ses tourments, celle-ci s'efforçait de préserver le gang, combattant aux côtés des fidèles de son mari pour contrôler un quartier de la ville. Ce gang, héritage et symbole de la réussite de son époux, représentait tout pour elle, au point d'en négliger parfois sa fille, reléguée au second plan. Gaïa, se sentant délaissée, cherchait souvent refuge loin de l'atmosphère étouffante de leur foyer. Que ce soit chez des membres de sa famille, auprès de sa meilleure amie ou ailleurs, tout lieu lui semblait plus propice que la présence accablante de sa mère.
[i][b]3 ∙[/b][/i] Durant son enfance, Gaïa trouva un refuge précieux dans les récits entourant la figure de son père, un homme qu'elle n'avait jamais réellement connu en dehors des murs austères de la prison. Malgré cela, à travers les récits répétés de sa mère et les visites régulières à Rikers Island, elle avait construit de lui une image idéalisée, le voyant comme un pilier de force et de stabilité dans un univers par ailleurs sombre et chaotique. Pour Gaïa, les dimanches se transformèrent en rituels sacrés dès qu'elle fut en âge de rendre visite à son père. Elle ne manquait ces rendez-vous sous aucun prétexte, trouvant dans ces moments une rare opportunité de partager ses secrets et ses espoirs, des confidences qu'elle ne se permettait avec nul autre. Elle admirait profondément son père pour sa capacité à diriger le gang, curieuse de comprendre les rouages de cette entreprise qu'il avait créée. Au fil des années, elle se convainquit de l'innocence de son père. Dans son esprit, une certitude grandissait : un jour, elle trouverait le moyen de le libérer. Cette conviction se mua en une quête personnelle, un objectif à atteindre coûte que coûte, alimentant son courage et sa détermination face aux épreuves de la vie.
[i][b]4 ∙[/b][/i] La mère de Gaïa, écrasée par le chagrin suite à la perte de son amour, était également tourmentée par un don de médium qui la hantait depuis son enfance. Ce don, autant précieux que perturbant, imprégnait son existence d'une solitude et de souffrances invisibles. Gaïa, dès son plus jeune âge, perçut qu'elle était différente des autres enfants. Les nuits lui semblaient plus froides, plus périlleuses, et le silence autour d'elle se peuplait de voix incessantes qui martelaient son esprit. Sa mère, consciente des signes de médium chez sa fille, s'employa rapidement à lui expliquer la nature de ce don et à lui transmettre son savoir. Toutefois, contrairement à sa mère, Gaïa éprouvait une peur viscérale de ces capacités surnaturelles. Elle avait été témoin de la manière dont ces pouvoirs avaient consumé sa mère. Déterminée à ne pas emprunter la même voie, Gaïa jura de renier ce don. Malgré ses tentatives pour se détacher de cette héritage spirituel, les esprits cherchaient sans cesse à établir contact. Plus les années passaient, plus elle sentait ce pouvoir croître en elle, évoluant bien au-delà de sa capacité à l'ignorer ou à le maîtriser.
[i][b]5 ∙[/b][/i] Au fur et à mesure que sa mère s'enfonçait davantage dans les abîmes de la dépression, Gaïa réalisa que le moment était venu pour elle d'assumer le gang familial. Ce fardeau, qu'elle n'avait jamais désiré endosser, semblait désormais inévitable si elle voulait préserver ce qui restait de sa famille. Consciente de la nécessité de cette transition, elle s'appuyait sur les enseignements accumulés au fil des années auprès de ses parents. Le gang, solidement implanté dans un quartier du Queens, s'était taillé une réputation redoutable, accumulant les activités illicites comme les extorsions et les règlements de comptes. Malgré ses affirmations répétées de ne pas prendre plaisir à ces actions, Gaïa sentait au plus profond d'elle-même que cette vie était inscrite dans son sang, une réalité qu'elle ne pouvait ni nier ni fuir. L'adrénaline que lui procurait chaque opération du gang résonnait comme un appel de son héritage, une pulsion presque vitale qu'elle cherchait encore à apprivoiser.
[i][b]6 ∙[/b][/i] Peu après avoir pris les rênes du gang familial, Gaïa entreprit une formation pour devenir thanatopractrice. Ce choix de carrière, bien que motivé initialement par la nécessité pratique de dissimuler les corps résultant des affrontements du gang, s'alignait également avec une fascination plus profonde qu'elle éprouvait pour ce métier. Étrangement, cette proximité quotidienne avec la mort captivait Gaïa, lui offrant une perspective singulière sur la vie et la mort, et ce, malgré son rejet continu de ses dons de médium. La thanatopraxie, tout en étant une passion, l'exposait néanmoins à des circonstances moralement ambiguës et parfois sombres. Elle se trouvait régulièrement dans l'obligation de camoufler les traces laissées par les activités violentes du gang, une tâche qui la confrontait à des dilemmes éthiques persistants.
[i][b]7 ∙[/b][/i] Malgré une apparence de résilience et un tempérament indomptable, Gaïa est marquée par des cicatrices invisibles laissées par un passé tumultueux. Chaque journée représente pour elle un combat acharné pour préserver sa propre humanité. Dans sa vie quotidienne, Gaïa cherche des échappatoires à son existence complexe et souvent douloureuse. Elle se tourne vers diverses substances, comme la drogue et l'alcool, en quête de soulagement et d'oubli. Devenue jeune femme, elle tente également de rattraper l'adolescence qu'elle n'a jamais pleinement vécue. Gaïa adore sortir, séduire, et se laisse emporter par le plaisir, tentant de vivre avec exubérance les moments qu'elle a manqués. Malgré son désir d'expériences joyeuses, elle demeure une personnalité complexe, parfois jugée égoïste et excessivement centrée sur ses objectifs. Douée pour la manipulation et le mensonge, elle utilise ces compétences pour naviguer dans les défis quotidiens, oscillant entre la recherche de joie éphémère et la gestion de son rôle au sein du gang familial.
[i][b]8 ∙[/b][/i] Gaïa est une végétarienne convaincue ; Elle apprécie particulièrement le vin rouge ; L'automne est sa saison favorite ; Passionnée de films d'horreur, elle les regarde souvent enveloppée dans un plaid, accompagnée de ses deux chats, l'un noir et l'autre blanc ; Elle passe de nombreuses heures à peindre des tableaux ; Gaïa pratique régulièrement la boxe ; Elle est également très compétente dans le maniement des armes à feu ; Sa maison est un sanctuaire rempli de plantes, démontrant sa main verte ; Elle décore également son espace avec divers objets ésotériques ; Gaïa favorise la couleur noire dans sa garde-robe pour son élégance ; Elle porte souvent des talons hauts, ajoutant une touche de stature et de style à son allure ; Ses ongles sont toujours longs et impeccablement vernis ; C'est une grande fumeuse de cigarettes ; La cuisine n'est pas son fort, elle préfère les plaisirs de déguster plutôt que ceux de préparer les repas ; Gaïa adore lire, une passion qui lui permet de s'évader dans des mondes fictifs.
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[b][u]MYSTÉRIEUSE[/u] [i]∙[/i][/b] Elle cultive un air de mystère, gardant secrets ses véritables sentiments et intentions, ce qui renforce son image de femme énigmatique et indépendante. [i]—[/i] [b][u]REBELLE[/u] [i]∙[/i][/b] Gaïa rejette les conventions sociales et préfère définir ses propres normes, affirmant sa présence et ses opinions sans crainte, même face à l'adversité. [i]—[/i] [b][u]SENSIBLE[/u] [i]∙[/i][/b] Malgré son extérieur dur et son rôle de cheffe de gang, Gaïa révèle une sensibilité particulière, surtout visible dans son affection pour les plantes et son besoin d'échappatoires pour gérer ses émotions. [i]—[/i] [b][u]AUDACIEUSE[/u] [i]∙[/i][/b] Elle n'hésite pas à prendre des risques, que ce soit dans ses affaires criminelles ou dans sa vie personnelle, faisant souvent preuve d'une détermination implacable pour atteindre ses objectifs. [i]—[/i] [b][u]CHARISMATIQUE[/u] [i]∙[/i][/b] Gaïa possède un charme naturel et un magnétisme qui attirent les gens vers elle, lui permettant de gagner leur confiance et loyauté. [i]—[/i] [b][u]MANIPULATRICE[/u] [i]∙[/i][/b] Excellant dans l'art de la manipulation, elle utilise son intelligence et son charisme pour influencer les autres selon ses désirs, tirant parti des situations à son avantage. [i]—[/i] [b][u]FEMME FATALE[/u] [i]∙[/i][/b] Incarnant parfaitement l'archétype de la femme fatale, Gaïa utilise son allure sophistiquée et son intelligence aiguisée pour captiver et parfois manipuler son entourage, tout en gardant une distance émotionnelle qui la rend insaisissable et mystérieuse. [i]—[/i] [b][u]COLÉRIQUE[/u] [i]∙[/i][/b] Tempérament colérique qui se dévoile en situations de stress ou de frustration. Son caractère explosif peut causer des conflits imprévus, montrant une facette impulsive et imprévisible de sa personnalité. [b][u]RÉSILIENTE[/u] [i]∙[/i][/b] Gaïa surmonte avec une endurance impressionnante les obstacles de sa vie criminelle, ne cédant jamais sous la pression des défis personnels et professionnels.