#TheEmpireCity

bien que grandiose, l'événement n'avait pas calmé le loup tapi en toi, l'impression de tourner en cage depuis plus d'une heure. ni le champagne ni les visages familiers ne t'avaient aidé à dissiper l'angoisse qui pointait son bout du nez, inquiétude plutôt injustifiée étant donné que tu nageais comme un poisson dans l'eau dans ce genre de soirée. mais tes pensées se tournaient vers quelqu'un en particulier, que tu cherchais parmi les invités présents. persuadé d'avoir entrevu sa silhouette près de l'entrée, serait-il déjà reparti sans t'accorder un moment ? l'esprit préoccupé, tu sortis ton tel de la poche, tes pas te guidant finalement vers un espace plus tranquille, plus silencieux, à l'écart des autres convives. et concentré sur ton message, tu ne vis pas tout de suite l'ombre qui s'approcha pour se poster en face de toi, que tu faillis rentrer dedans, une fois le menton redressé.

Le temps faisant son oeuvre, la soirée semblait avoir avancée en grande pompe. Las de ne pouvoir avoir eu l'occasion de m'entretenir avec toi, je posais mon énième verre, apercevant finalement ta silhouette retrouver les ombres aux côtés de la lumière des projecteurs au centre de l'évènement. C'est sans compter sur mon impulsivité légendaire que je te suivais, arrivant devant toi alors que, retournée cette fois-ci, nos regards se croisaient une fois ton menton relevé, sorti de ton téléphone. “ Quelque chose de plus intéressant qu'moi ? ” balance-je, esquisse des lèvres alors que de mes doigts je me mets à saisir ta joue, chatouillant ton oreille avant de la glisser le long de ton corps, sur ta hanche avant de tapoter ton bassin une fois mes doigts arrivés dessus. “ Bien coiffé et tout, ça veut draguer ce soir. ” Petit éclat de rire en guise de plaisanterie. Rien n'est trop beau pour te faire oublier le piège à loups que je suis.

les minutes s’égrenaient sans réellement t'en rendre compte dans ce genre de soirée, mais devenaient longues quand tes yeux cherchaient cette silhouette qui te hantait l'esprit. un peu honte d'admettre que tu délaissais tes soeurs ainsi que les gens qui ne t'avaient pas vu depuis un certain temps, dont certains depuis l'enterrement de ton père. tu n'arrivais pas réellement à te distraire loup, à croire qu'il jouait avec tes nerfs. à déjouer ton attention et stimuler tous tes sens. les doigts pianotant sur l'écran de ton téléphone, ton esprit se calma un peu à la lecture du message que t'apprêtais à lui envoyer quand tes yeux s'ouvrirent de surprise en le voyant apparaître devant toi, dressé comme un lion. tu restas sans voix, figé par cette vision de lui t'approchant et qui te toucha. "gabriel !" voix qui te poussa à sortir de ta torpeur. le visage inquiet tu jetas un oeil derrière lui avant de te ressaisir. "j'ai envie de t'enlacer tout de suite mais..." tu sortis de ta carapace loup, sans réfléchir tu l'enlaças pendant quelques secondes, fis une tape dans son dos. "toi tu veux surtout attirer tous les regards..." rire nerveux qui te trahit, encore sous le choc, sans relâcher gabriel finalement.

La surprise dans tes yeux est délicieuse. Alliée de peur, d'inquiétude, d'envie. Je me sens puissant avec toi, c'en est exquis. Le sourire n'en est que plus grand alors que, troublé, tu te confonds en excuse dans le regard avant de m'enlacer. Je fais de même, en toute amitié, murmurant à ton oreille “ c'est la tenue ça, j'passe pas inaperçu du tout ” avant de ricaner, d'un ton bas et maitrisé, frôlant de mes lèvres le contour de ton oreille avant de légèrement le pincer, tirer, lâcher, séparant mes bras de ta carcasse que je voudrais entièrement consumer. “ Tu passes plus inaperçu qu'moi tout en noir comme ça. Heureusement qu't'es B.G. sinon... ” La drague ne fait que commencer et je me sens déjà incapable d'arrêter. Un peu de sérieux se rend à la soirée, glissant jusqu'à toi dans le son de ma voix. “ Enfin, j'suis surtout content d'te voir. J'avais qu'une envie, c'était d'me retrouver qu'avec toi. ” Qu'est-ce que je raconte ? Des inepties. Une pure poésie romantique alimentée par une libido bien trop active, nécrosant mes neurones tel un parasite. Je me ressaisis. “ Alors la soirée ? Bien ? Encore des trucs de prévu ? ” Je veux te questionner sur ce que tu en as pensé tout en m'assurant de savoir quand je pourrais, à la nuit, te voler. Mon corps est encore si proche du tien, immobile comme un bouclier ou une porte d'une prison de laquelle tu ne peux t'échapper.

des minutes que t'imaginais son corps t'échapper, sa tête braquée sur quelqu'un d'autre. tu n'aurais jamais pensé qu'il prenne autant de place dans ton esprit, sortant ton téléphone pour en finir avec ce jeu plutôt épuisant. peut-être qu'il te cherchait aussi à travers la foule mais ainsi frustré, tu n'envisageais pas les autres possibilités, si bien que tu sentis ton corps se figer sous l'émotion quand il t'apparut avec ce sourire si familier mais si énervant. un instant choqué par son attitude, ses doigts qui te cherchaient, tu sentis une joie presque immense de le voir t'envahir, de sentir son contact. tu rompis loup tes convictions à cet instant avec lui, te mettant à l'enlacer plus longtemps qu'il ne faudrait. "avoue que tu voulais surpasser quiconque, même ken de barbie, et moi donc bien sûr." ricanement qui se mêla au sien avant de ressentir ce frisson que provoquait ses lèvres, faisant crisper tous tes muscles du dos. sensation assez désagréable, même à l'écart des convives, te rappelant loup quel genre de spécimen il était. la mine soudainement plus grave quand il te relâcha, acquiesçant à ses propos. le ton moins enjoué que tu l'aurais voulu. "je kiffe pas les choses excentriques comme toi, j'ai misé sur la sobriété ce soir... largement suffisant pour briller et en faire pâlir tous les croque mitaines de la ville." tu retrouvas rapidement le sourire, comme cette légèreté toujours ressentie avec lui. soleils qui s'ancraient dans les siens, légèrement étonné par son changement d'attitude. "c'était ta seule envie ?" que tu le questionnas, piqué au vif alors que ta main attrapa la bordure de sa veste pour y glisser tout au long. sauf que tu reculas d'un pas, réalisant ton geste après quelques secondes. "j'essaie d'éviter d'autres personnes, c'est sans cesse pareil. des nouvelles de l'entreprise ou sur ma mère, qui est absente ce soir. bref j'ai cru que je pouvais gérer sans..." tu n'arrivais pas à finir la phrase, les pensées te tiraillant, le spectre de l'angoisse t'enveloppant. était-ce lui ou ton père qui te mettait dans cet état ?

Blague lancée à mes oreilles qui dessine davantage mon sourire avant que notre accolade ne cesse pour que nous puissions nous faire face. “ T'inquiète, t'es beau, même tout habillé sobre comme ça. ” Tête qui se baisse légèrement, moue nuancée sur ma gueule. “ Et ouais, c'était p't-être ma seule envie... ” Envie de fuir le temps d'une seconde, envie que je crève d'un coup de ricanement pour changer le ton de la discussion, te posant une question semblant te chambouler lorsque tu me réponds. Je ressens comme un malaise, mais qui n'est pas causé par moi, malaise qui me laisse perplexe à t'en saisir les deux hanches et me pencher sur toi. “ Hé, Loup, tranquille. Y a personne qui va t'attraper le col ni rien. T'es là, avec moi, okay ? ” Je peux sentir mon regard s'intensifier, ma pupille noire se fixer sur une ligne invisible par rapport à la tienne. On aurait envie de se perdre dans tes yeux, comme piqué par quelque chose. C'est aussi dérangeant qu'hypnotisant. “ Tu gères niquel. T'es un battant, t'es invité à une putain d'fête. On est pas rien, on dominera l'monde un jour. ” En coin le sourire, encore une fois, mais la voix est douce, si douce et calme, réconfort pour tes oreilles que j'envoie du plus profond de mon être. “ Besoin d'un p'tit remontant..? ” murmure-je presque en me retenant de t'embrasser.

la chaleur de ses bras te réconfortait loup, apaisait ton âme. son étreinte chaleureuse te fit même sourire, ou bien était-ce plutôt le son de sa voix et ses mots ? "ce que tu me dis va rien changer à ce que tu penses déjà, tu me kiffes plus sans que j'aie un truc sur les épaules." maintenant soulagé de l'entendre, le sentir, tu reculas à contrecoeur de lui quand tu réalisas que tes doigts parcouraient et s'accrochaient à sa veste. sa question te troublait également, ne t'attendant vraiment pas venant de lui à cette attitude presque sérieuse, que tu sentis même quelque chose se dénouer en ton sein, que tu te retenais de libérer pendant toute la soirée. le brun s'aperçut de ton étrange malaise, que tu te sentis encore plus mal, cherchant en vain de fuir son regard que tu ne quittais plus. "merde j'ai trop forcé aujourd'hui, même avant de débarquer ici." tu tentais de te défaire de lui doucement, sans trop le toucher. "merci d'être là. envie de..." de bloquer tes pensées et de plus les écouter, de vouloir lui davantage. manger ses lèvres et l'écouter plus. uniquement lui. mais tu gardais la tête froide malgré ses gestes, ses mots plus qu’attentionnés. "envie de te bénir d'être là ce soir, je n'en pouvais plus d'entendre certains sujets. je voulais n'..." avoir ne serait-ce qu'un seul instant avec lui. depuis ce matin, cette envie te rongeait, dès l'instant où t'avais quitté son lit. "profiter de ce moment pour traîner plus avec toi." étrangement détendu, ta peau frissonnait au son de sa voix trop douce, trop calme. "tu as le don de me changer les idées tu le sais. tu crois que c'est l'effet de ta tenue cette fois ? tu as pensé à moi quand tu l'as choisie ? quand tu l'as mise ? à quel moment tu m'imaginais collé à toi ? dans ta chambre ?" tu ris, conscient d'avoir posé beaucoup trop de questions mais tu n'arrivais pas à déchiffrer ses pensées à travers son regard pénétrant. "j'ai besoin d'une dose de courage... ou pas."

“ Tsss, tais-toi. ” Ton faussement fatigué, sourire en grand, impossible de cacher que tu me fatigues autant que tu m'amuses. Il y a ce fond de vérité dans ce verre d'illusion. Pourtant, ta mine se dévisage et même si j'ai beau sentir ton envie de t'accrocher à moi, une part de toi veut me fuir. C'est mal me connaître que de penser que je laisserai le déni te gagner, restant planté comme il faut pour t'empêcher toute fuite sans avoir à me pousser. Je t'écoute déblatérer tes états d'âme sans trop savoir quoi dire, quoi faire, l'envie de t'enlacer pour te réconforter me venant mais mon corps ne bouge pas d'un poil. Il y a cette petite voix qui me dit de ne pas bouger, de te laisser purger le poison de ta peine en dehors de ton corps afin de te sentir mieux avant d'initier toute attaque à ton encontre. “ Woh, woh, doucement les questions, petit homme ” rigole-je tout en riant, ne te quittant pas une seule seconde du regard. “ J'avais déjà l'idée de me démarquer violemment. J'saurais pas répondre à tout là mais dis toi que j'voulais déjà t'avoir dans mes bras au moment même où tu l'étais plus. ” Étrangement, aucun malaise quand je te dis ça, comme si j'étais en paix avec une confession aussi lourde de sens. Je suis attaché à toi et je l'accepte. S'il y a plus, je ne veux pas y penser. Je suis déjà en harmonie avec l'émotion du présent, je ne veux en aucun cas creuser plus loin. Doucement je te pousse par la taille, te faisant reculer dans plus de pénombre que nous étions, plaquant ton dos contre la paroi puis ma bouche sur la tienne, fermant les yeux pour mieux guider mes lèvres, ta langue goût de sèvre contre laquelle la mienne vient danser, nos baisers s'enflamment et m'empêchent de me détacher, finissant par simplement t'embrasser, tendrement, longtemps, sans prendre conscience du temps jusqu'à ce que je rouvre les yeux, notre contact se rompant, le souffle court contre ton visage alors que je reprends. “ T'es chiant, Loup ” ricane-je dans un murmure. Chiant car je veux toujours plus de toi, maintenant, tout le temps.

visage impassible et le buste imposant, immobile se dressant tel un mur en face de toi, tu cherchais nullement à t'éloigner de lui, pas après l'avoir cherché longtemps des yeux. mais tu réalisais aussi à quel point sa présence te rendait nerveux, à deux doigts de te ressaisir et d'ignorer toutes ces pensées qui naissaient le concernant. tu tentais même de rester insensible au moindre de ses gestes, à sa voix mais force de constater qu'elle était terriblement envoûtante. tantôt sévère, tantôt douce, elle soufflait le chaud et le froid, te plaçant dans un état de confusion. tu cherchais souvent à comprendre son état d’esprit pour mieux sonder ses agissements avec toi, toi qui détestais les questions sans réponse. sans doute la raison pour laquelle tu le bombardais de questions, l’impression que le temps filait plus vite lorsqu’il était là. "quoi ? ça va trop vite avec le petit homme là ?" le ton soudain taquin, irréelle la sensation qu’il te provoquait dans la nuque, quand son regard te dévisageait. fourmillement qui ne faiblissait pas malgré ta volonté de résister, de ne rien paraître sur tes traits, toute ta joie mêlée à de l’excitation. tu l’écoutas alors pour te concentrer sur ce qu’il te disait, persuadé qu’il se retenait comme toi mais tu te figeas quelques secondes à la fin de sa phrase. main qui trouva sa taille, le cœur touché d’entendre pareils propos, te donnant le courage de t’approcher de lui. "t’es vraiment magnifique ce soir. ça claque tellement que c’est réussi." attraction qui devenait forte, t’enfermait dans ses bras que tu t’approchas de sa joue pour y coller tes lèvres. "tu as parfois très bon goût." que tu murmurais à l’oreille avant de te laisser entraîner plus dans la pénombre. son souffle chaud te caressait le visage, cognant son front contre le tien. tu te demandais loup dans un éclair de lucidité s’il fallait prendre la fuite maintenant. mais il t’embrassa déjà, baiser d’une douceur qui te fit immédiatement fondre, s’accrochant à ses lunes. temps suspendu durant lequel tu savourais la danse de vos langues, laissant presque échapper une plainte pour qu’il cesse tout. en voulais-tu davantage ? tu grognas contre sa bouche pour trouver à nouveau sa serpentine alors qu’il te lâchait pas, tendre geste devenant plus animé et tu reculas en même temps que lui, pleinement satisfait mais pas entièrement repu. "tais-toi gros bonhomme rose, et suis-moi. je veux pas rentrer tout de suite et toi ?" tu saisis sa main puis te décollas du mur avec un sourire mystérieux avant de le relâcher. réajustant ta veste pour te diriger vers d’autres pièces du musée. comptait-il t’écouter ou attendre que tu te retournes pour connaître quelles étaient ses intentions avec toi ?

Le sourire déborde tellement tu me fais rire. C'est une connerie lancée de ta bouche, une simple réplique mais je te vois ouvrir la bouche, sortir les dents, et ce foutu sourire me fait putain de chavirer que je veux t'enfermer dans mes bras et m'imposer comme ta prison dorée. La discussion s'étend, et tu te rapproches, la proximité gagne en puissance alors que mon coeur tambourine. “ Arrête de m'rendre fou là, tu veux que j'pète un câble ” rétorque-je entre l'inquiétude et l'amusement, sur un ton en dessous. Tu as ce mérite, ce foutu mérite de déclencher ce je-ne-sais-quoi qui me pousserait au meurtre de n'importe qui qui oserait tenter de t'arracher à moi. Impossible de résister, je nous plonge dans l'ombre, te plaque et t'embrasse, me sentant enfin libéré de cette fichue masse, ce poids dans le bide qui me sert et tourbillonne. Nos langues se déploient, et je ferme les yeux, persuadé un instant de n'être que tous les deux. Pour changer, tu prends les devants, me défie presque et me pousse à nous éloigner. Il y a cette faible colère qui naît d'une frustration certaine mais aussi un immense instinct de chasse de voir ma gazelle s'échapper. “ J'm'en fous d'rentrer maintenant. De toute façon, tu rentres avec moi. ” Ce sourire narquois, ce putain d'air, tu l'aimes autant que tu le détestes, n'est-ce pas ? Je sais que tu as envie de me frapper, alors que je me rapproche encore, avançant avec toi vers d'autres pièces. D'une hanche, je te cogne et te pousse, contre la tienne. “ Bah alors, on perd équilibre ? T'as trop bu ? Faut que j'te ramène. ” Pas un temps de pause entre le geste et les mots, une main vient déjà choper la tienne alors que mon visage s'aggrave face au tien. Entre rires du bas et intensité du haut, l'entièreté de mon faciès manifeste mes intentions. “ T'es encore plus beau que d'hab en plus. Comment j'peux résister et surtout : pourquoi ? ” Comme un couillon je rigole. J'en ai rien à foutre du reste. Juste à foutre de toi.

"nan, nan, et nan je rentrerais pas là maintenant. dans tes foutues rêves mon gab." t'insurgeas-tu face à son faciès trop confiant à ton goût, vigueur nouvelle qui l'animait après ce baiser rapide mais passionné échangé quelques instants plus tôt. le musée vous engloutissait dans ses murs, loin de la foule animée, du coeur battant de cette soirée. pourtant le tien s'affolait à mesure que tu perdais tes repères, gazelle cherchant non pas à s'échapper mais de s'éloigner des billes indiscrètes. le savait-il la raison qui te poussait à l'emmener avec toi ? tu n'en étais pas sûr loup, léger stress qui remontait de te savoir pris sur le fait. tu n'avais pas non plus envie qu'il pète un câble par ta faute, fortement secoué par sa manoeuvre soudaine, te faisant presque perdre l'équilibre. "fais pas le con avec moi, non j'ai pas tellement bu. pas assez j'crois pour essayer de zapper ta sale gueule. celle que tu fais en ce moment." tu rigolas en lâchant sa main, alors que tu ne voulais pas vraiment rompre ce contact prolongé avec lui. cela te ramenait à lui, ainsi que toutes tes pensées. tout le reste passait finalement en second plan, dont cette soirée qui semblait s'éterniser, que tu hésitais encore à quitter. "merde, tu fais exprès de jouer à l'amant attendri ? ça te va vraiment pas." esquissant un sourire enjoliveur, que tu savais très difficile à résister, tu te rapprochas de lui, de ses lèvres que tu frôlais à nouveau sans réellement les embrasser. que tu lui soufflas, ignorant à cet instant que tu venais de recevoir la notif d'un message énigmatique sur l'écran de ton cellulaire.