1 ∙ Zeliah est née au Portugal, dans la ville de Figueira da Foz de Mercedes Ferreira, femme de ménage et de Antonio Villanueva, conducteur d’engin de chantier. Le jeune couple avait l’air en apparence tout à fait normal et la naissance de leur petite fille avait fait la joie du voisinage et de leurs amis, pourtant, malgré les faux semblants, cette naissance qui paraissait aux yeux de tous comme un cadeau du ciel n’était en réalité qu’un fardeau de plus à la vie misérable que les amants endurés depuis maintenant plusieurs années. Zeliah c’était ce cheveux sur la soupe, cette goutte de trop qui malgré elle, allait devenir le punching ball intra-familial, la personne sur qui on passerait ses nerfs sans gênes.
2 ∙ Et tout avait commencé de son point de vue, par les absences incessantes de ses parents au domicile, des disputes nocturnes et des fessées qu’elle recevait sans vraiment la moindre raison. Ce n’est que plus tard qu’elle apprendra que ses parents étaient déjà sur le point de rupture, le point de non retour… En réalité, c’était beaucoup plus compliqué que ça. Mercedes avait un amant, et Antonio était souvent débordé au travail mais passait le plus clair de son temps libre à écumer les bars de la ville avec ses amis. Le plus étrange de tout cela était la réelle identité de l’amant de Mercedes… Andrés Villanueva, frère aîné de son époux. Ils entretiennent cette relation extra-conjugale dans le dos de tous jusqu’à ce jour malencontreux où Zeliah, du haut de ses 5 ans, annonce à son géniteur que “Tonton vient très souvent à la maison se disputer avec maman.” Et quelle ne fut pas la surprise d’Antonio quand effectivement, il surprit ces deux personnes ensembles. Un sac de fait, une porte qui claque et adieu papa. Liah ne reverra jamais cet homme qui aurait pourtant pu la sauver des traumas à venir.
3 ∙ Maman a officialisé sa relation avec tonton. Grande surprise pour la petite, mais encore plus pour les voisins qui chuchotaient à chaque fois qu’ils sortaient tous ensemble bien que c’était assez rare. Mais encore une fois, les commérages étaient supportables, tout le monde parlait sur tout le monde. Ça plaisait pas à Zeliah et trouvait la vie enfermée dans sa chambre beaucoup plus agréable que d’entendre les deux se prendre le chou dans le salon à longueur de journée ou encore, voir son maintenant beau-père alcoolisé sur le canapé et sa mère raconter à quel point elle se faisait de l’argent en se prostituant. Ce n'est pas comme si le quartier entier ne savait pas ce qui se tramait chez les Villanueva et pourtant, personne ne disait rien pour tenter de libérer la petite d’une vie miséreuse. Mais le plus atroce avait été cette nuit où, le nez plein d’alcool son oncle est venu lui souhaiter une bonne nuit dans sa chambre, chose qu’il ne faisait jamais… Il avait attendu qu’elle s’endorme pour abuser d’elle. Ça avait commencé par de petits trucs pour s’aggraver au fil du temps sans que Mercedes ne se rende compte de quoi que ce soit.
4 ∙ Elle a subi ses abus durant des années durant sans oser en parler à qui que ce soit, parce que son oncle faisait énormément de chantage pour lui faire croire que tout ceci était normal. En grandissant, Zeliah se rendait petit à petit compte que tout ce qui se passait n’était en rien normal, parce que personne de ses amies ne vivait la même chose. Alors elle avait pris son courage à deux mains pour en parler à sa mère, mais, elle lui avait rigolé au nez, lui disant d’arrêter de mentir pour attirer l'attention des gens... Elle s’était enfermée dans sa chambre, refusant de manger avant qu’on ne vienne la chercher, la tirant par les oreilles et lui mettant une gifle monstrueuse. Puis ça avait commencé à la frapper pour passer ses nerfs de façon assez régulière et bien qu’elle vienne en cours avec des bleus tout le corps, personne ne disait rien. Même le jour où elle entra dans la puberté officiellement, au lieu qu’on lui explique ce qui se passait, elle s’était juste prise une claque de la part de son oncle qui lui avait dit que c’était mal, comme si quelque chose l’avait dérangé.
5 ∙ A force d’être abusé, parfois plusieurs fois par jour, par son oncle, elle finit malheureusement par tomber enceinte et cela l’avait énormément traumatisée. Elle n’était âgé que de 14 ans quand elle l’annonça a sa mère. Elle pensait que cette fois-ci, Mercedes allait la croire mais bien évidemment, elle c’était faite des illusions. D’un ton rauque, elle lui avait fait comprendre que c’était bien fait pour elle et qu’elle n’avait qu’à pas coucher avec les mecs dans la rue pour se faire de l’argent. En fait, elle retournait son propre problème sur sa fille et une altercation verbale avait commencé puis Mercedes avait fait comprendre à Zeliah qu’elle ne l’aiderait en rien et qu’elle n’avait qu’à assumer ses conneries. Son beau-père ne l’a pas touché durant cette grossesse et dans un sens ce bébé, même si elle ne l’aimait absolument pas, était un peu en train de lui sauver la vie dans un sens. Elle fut déscolarisé avant que cette grossesse ne se voit et que quelqu'un ne finisse par se poser des questions.
6 ∙ Mais rien ne pouvait effacer ces années de souffrances. Zeliah donna naissance à un petit garçon alors qu’elle n’était âgée que de 15 ans et pourtant, le personnel hospitalier ne s’était pas vraiment posé de questions bien qu’elle soit venue tout seule pour l’accouchement. Comme si tout le monde avait décidé de fermer les yeux simultanément. Décision difficile, pourtant évidente, le petit avait été mit à l’adoption le jour même. Parce qu’elle ne voulait pas le regarder grandir et constamment revivre les sévices au travers de ses yeux. Tout un processus devra être fait pour accepter une grande partie de sa vie comme son histoire et qu’elle ne pouvait pas tout effacer d’un simple contrôle supp sur son clavier. Et Zeliah a commencé à se rebeller, devenant assez violente avec son oncle pour le repousser, elle fut contrainte à rester dans ce foyer toxique jusqu’à sa majorité et pour elle, la seule solution qui lui faisait du bien était de se faire du mal. En fait, c’était pas si compliqué d’acheter de quoi se scarifier et son quotidien fut rythmé par des disputes incessantes, des violences et des veines entaillées.
7 ∙ Elle avait pourtant réussi à se trouver un petit boulot dans un snack du coin et bien que ses parents avait main prise sur son argent, elle réussissait toujours à en garder une bonne partie planquée dans sa chambre. Puis, le jour de ses 18 ans fut le véritable moment de sa libération. Elle n’avait même pas soufflé ses bougies tant son entourage se foutait complètement du jour où elle pouvait être née et pourtant, elle avait fait le voeux de s’enfuir d’ici, partir au plus loin possible de ces détraqués. Elle avait songé à faire du stop jusqu’en Espagne et sûrement rejoindre la France, parce que c’est un pays qui l’avait fascinée durant sa scolarité. Ayant fait en cachette un passeport avec son argent, elle s’était d’abord rendue à Lisbonne en bus puis, à l’aéroport international où pendant des heures, elle avait hésité sur sa destination. C’est finalement avec une compagnie low cost qu’elle avait décollé pour New York. Parce qu’elle croyait bêtement au rêve américain.
8 ∙ Une fois dans la ville de la grosse pomme, la déception fut réelle. Ca n’avait rien a voir avec ce qu’on vous apprenait dans les cours ou les bouquins. Tout était certes démesuré mais le mode de vie également… N’ayant pas assez d’argent pour se loger, Zeliah écuma les refuges, à parfois en dormir dans la rue. Mais au moins ici, même la vie la plus déplorable était beaucoup plus agréable que sa vie au Portugal. Personne là-bas ne la cherchait, au fond, elle trouvait ça pas plus mal car elle avait enfin la paix ! Jusqu’au jour où quelqu’un lui proposa de devenir mannequin parce qu’il l’avait croisé dans un supermarché. Elle était jeune, elle était jolie alors elle pourrait correspondre au marché ici et son côté latine ferrait encore plus rêver. Résistante de prime abord, elle finit par accepter de poser en maillot de bain et voir son corps affiché sur tout les billboards de la ville voire du pays. Puis, elle s’était trouvé un petit logement à Melrose avec un loyer correct. Les shootings se faisant un peu plus rare en période creuse, elle avait décidé de laisser des CVs a plusieurs enseignes avant de se retrouver comme conseillère au Sephora de la 34th street.
2 ∙ Et tout avait commencé de son point de vue, par les absences incessantes de ses parents au domicile, des disputes nocturnes et des fessées qu’elle recevait sans vraiment la moindre raison. Ce n’est que plus tard qu’elle apprendra que ses parents étaient déjà sur le point de rupture, le point de non retour… En réalité, c’était beaucoup plus compliqué que ça. Mercedes avait un amant, et Antonio était souvent débordé au travail mais passait le plus clair de son temps libre à écumer les bars de la ville avec ses amis. Le plus étrange de tout cela était la réelle identité de l’amant de Mercedes… Andrés Villanueva, frère aîné de son époux. Ils entretiennent cette relation extra-conjugale dans le dos de tous jusqu’à ce jour malencontreux où Zeliah, du haut de ses 5 ans, annonce à son géniteur que “Tonton vient très souvent à la maison se disputer avec maman.” Et quelle ne fut pas la surprise d’Antonio quand effectivement, il surprit ces deux personnes ensembles. Un sac de fait, une porte qui claque et adieu papa. Liah ne reverra jamais cet homme qui aurait pourtant pu la sauver des traumas à venir.
3 ∙ Maman a officialisé sa relation avec tonton. Grande surprise pour la petite, mais encore plus pour les voisins qui chuchotaient à chaque fois qu’ils sortaient tous ensemble bien que c’était assez rare. Mais encore une fois, les commérages étaient supportables, tout le monde parlait sur tout le monde. Ça plaisait pas à Zeliah et trouvait la vie enfermée dans sa chambre beaucoup plus agréable que d’entendre les deux se prendre le chou dans le salon à longueur de journée ou encore, voir son maintenant beau-père alcoolisé sur le canapé et sa mère raconter à quel point elle se faisait de l’argent en se prostituant. Ce n'est pas comme si le quartier entier ne savait pas ce qui se tramait chez les Villanueva et pourtant, personne ne disait rien pour tenter de libérer la petite d’une vie miséreuse. Mais le plus atroce avait été cette nuit où, le nez plein d’alcool son oncle est venu lui souhaiter une bonne nuit dans sa chambre, chose qu’il ne faisait jamais… Il avait attendu qu’elle s’endorme pour abuser d’elle. Ça avait commencé par de petits trucs pour s’aggraver au fil du temps sans que Mercedes ne se rende compte de quoi que ce soit.
4 ∙ Elle a subi ses abus durant des années durant sans oser en parler à qui que ce soit, parce que son oncle faisait énormément de chantage pour lui faire croire que tout ceci était normal. En grandissant, Zeliah se rendait petit à petit compte que tout ce qui se passait n’était en rien normal, parce que personne de ses amies ne vivait la même chose. Alors elle avait pris son courage à deux mains pour en parler à sa mère, mais, elle lui avait rigolé au nez, lui disant d’arrêter de mentir pour attirer l'attention des gens... Elle s’était enfermée dans sa chambre, refusant de manger avant qu’on ne vienne la chercher, la tirant par les oreilles et lui mettant une gifle monstrueuse. Puis ça avait commencé à la frapper pour passer ses nerfs de façon assez régulière et bien qu’elle vienne en cours avec des bleus tout le corps, personne ne disait rien. Même le jour où elle entra dans la puberté officiellement, au lieu qu’on lui explique ce qui se passait, elle s’était juste prise une claque de la part de son oncle qui lui avait dit que c’était mal, comme si quelque chose l’avait dérangé.
5 ∙ A force d’être abusé, parfois plusieurs fois par jour, par son oncle, elle finit malheureusement par tomber enceinte et cela l’avait énormément traumatisée. Elle n’était âgé que de 14 ans quand elle l’annonça a sa mère. Elle pensait que cette fois-ci, Mercedes allait la croire mais bien évidemment, elle c’était faite des illusions. D’un ton rauque, elle lui avait fait comprendre que c’était bien fait pour elle et qu’elle n’avait qu’à pas coucher avec les mecs dans la rue pour se faire de l’argent. En fait, elle retournait son propre problème sur sa fille et une altercation verbale avait commencé puis Mercedes avait fait comprendre à Zeliah qu’elle ne l’aiderait en rien et qu’elle n’avait qu’à assumer ses conneries. Son beau-père ne l’a pas touché durant cette grossesse et dans un sens ce bébé, même si elle ne l’aimait absolument pas, était un peu en train de lui sauver la vie dans un sens. Elle fut déscolarisé avant que cette grossesse ne se voit et que quelqu'un ne finisse par se poser des questions.
6 ∙ Mais rien ne pouvait effacer ces années de souffrances. Zeliah donna naissance à un petit garçon alors qu’elle n’était âgée que de 15 ans et pourtant, le personnel hospitalier ne s’était pas vraiment posé de questions bien qu’elle soit venue tout seule pour l’accouchement. Comme si tout le monde avait décidé de fermer les yeux simultanément. Décision difficile, pourtant évidente, le petit avait été mit à l’adoption le jour même. Parce qu’elle ne voulait pas le regarder grandir et constamment revivre les sévices au travers de ses yeux. Tout un processus devra être fait pour accepter une grande partie de sa vie comme son histoire et qu’elle ne pouvait pas tout effacer d’un simple contrôle supp sur son clavier. Et Zeliah a commencé à se rebeller, devenant assez violente avec son oncle pour le repousser, elle fut contrainte à rester dans ce foyer toxique jusqu’à sa majorité et pour elle, la seule solution qui lui faisait du bien était de se faire du mal. En fait, c’était pas si compliqué d’acheter de quoi se scarifier et son quotidien fut rythmé par des disputes incessantes, des violences et des veines entaillées.
7 ∙ Elle avait pourtant réussi à se trouver un petit boulot dans un snack du coin et bien que ses parents avait main prise sur son argent, elle réussissait toujours à en garder une bonne partie planquée dans sa chambre. Puis, le jour de ses 18 ans fut le véritable moment de sa libération. Elle n’avait même pas soufflé ses bougies tant son entourage se foutait complètement du jour où elle pouvait être née et pourtant, elle avait fait le voeux de s’enfuir d’ici, partir au plus loin possible de ces détraqués. Elle avait songé à faire du stop jusqu’en Espagne et sûrement rejoindre la France, parce que c’est un pays qui l’avait fascinée durant sa scolarité. Ayant fait en cachette un passeport avec son argent, elle s’était d’abord rendue à Lisbonne en bus puis, à l’aéroport international où pendant des heures, elle avait hésité sur sa destination. C’est finalement avec une compagnie low cost qu’elle avait décollé pour New York. Parce qu’elle croyait bêtement au rêve américain.
8 ∙ Une fois dans la ville de la grosse pomme, la déception fut réelle. Ca n’avait rien a voir avec ce qu’on vous apprenait dans les cours ou les bouquins. Tout était certes démesuré mais le mode de vie également… N’ayant pas assez d’argent pour se loger, Zeliah écuma les refuges, à parfois en dormir dans la rue. Mais au moins ici, même la vie la plus déplorable était beaucoup plus agréable que sa vie au Portugal. Personne là-bas ne la cherchait, au fond, elle trouvait ça pas plus mal car elle avait enfin la paix ! Jusqu’au jour où quelqu’un lui proposa de devenir mannequin parce qu’il l’avait croisé dans un supermarché. Elle était jeune, elle était jolie alors elle pourrait correspondre au marché ici et son côté latine ferrait encore plus rêver. Résistante de prime abord, elle finit par accepter de poser en maillot de bain et voir son corps affiché sur tout les billboards de la ville voire du pays. Puis, elle s’était trouvé un petit logement à Melrose avec un loyer correct. Les shootings se faisant un peu plus rare en période creuse, elle avait décidé de laisser des CVs a plusieurs enseignes avant de se retrouver comme conseillère au Sephora de la 34th street.
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